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Nous paierons rien, cette dette n’est pas la nôtre !


Un «plan de réduction des déficits publics» vient dʼêtre annoncé par lʼétat, qui sans surprise, instaure lʼaustérité (hausse du tabac, des alcools, des complémentaires santé..) et touche davantage les plus bas salaires. Il est évident que nous nʼattendions rien de ces annonces, et que la question de «la dette» soulève des problèmes de fond. Partout, dans les entreprises, et encore plus depuis 2009, les syndicats SUD-Solidaires de lʼindustrie se battent au quotidien contre les délocalisations, les plans de licenciements économiques, les destructions dʼemplois, le chômage partiel ou bien encore pour lʼaugmentation des salaires ou lʼamélioration des conditions de travail.

Notre système économique mondialisé repose toujours sur la même base : les moyens de productions appartiennent à ceux qui ont le pouvoir, on exploite toujours la force de travail des uns au bénéfice des autres et reposent sur les lois de la concurrence entre capitalistes sur le marché mondial et du toujours plus de profits individuels. Ne pouvant surmonter sa propre crise le capitalisme a développé tous les mécanismes lui permettant dʼamplifier ses profits : spéculation à outrance par exemple…2009 après le Krach boursier de 2008, le gouvernement verse 420 milliards dʼeuros aux banques ! Depuis 1973, 1433 Milliards dʼeuros de fonds publics ont été versés aux capitalistes et spéculateurs au seul titre des intérêts de la dette des emprunts dʼétat. En 2011 ces intérêts sʼélèvent de 45,5 Milliard dʼeuros soit plus que le montant total de lʼimpôt sur le revenu…

Rajoutons à ça le renflouement des banques en 2008 et 2009 ainsi que les exonérations de cotisations sociales octroyées aux employeurs soit 256 Milliards dʼeuros depuis 1992 compensés principalement par lʼétat, les exonérations fiscales…Nos camarades et concitoyens Grecs ont donc raison de scander « Nous ne devons rien, nous ne paierons rien ! ».

Comme lors du mouvement des retraites, nous lʼavions dit : «de lʼargent il y en a !». Ce ne sont pas des «contributions» exceptionnelles des plus riches à hauteur de 1% ou 2% que nous voulons, mais bien une redistribution totale des richesses.

Pour ne rien perdre, préserver leurs intérêts et augmenter leurs profits le patronat et les marchés financiers revendiquent lʼabaissement du coût du travail, privatisations, délocalisations, surexploitation des ressources et destructions écologiques ! Pour préserver leurs intérêts et ordonner un autre partage des richesses les salariés doivent imposer les augmentations de salaires, le renforcement et la création de nouveaux services publics, socialiser les banques et se ré-approprier les moyens de productions, le rétablissement de tous les droits volés, de toutes les conquêtes sociales, condition pour en arracher de nouvelles.

LʼUnion syndicale Solidaires industrie nʼattend rien des «concertations» ou même des miettes jetées aux travailleurs par les plus riches et le patronat ; cʼest bien en sʼorganisant sur le terrain, en ne comptant que sur lʼauto-organisation à travers des syndicats de lutte que nous pourrons faire avancer nos revendications et défendre nos intérêts.

Aujourdʼhui comme hier, rien nʼa changé :

Seule la lutte paie, préparons une journée de grève interprofessionnelle !

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